Les 7 péchés capitaux des baumettes

Les 7 péchés capitaux des baumettes - Marseille secret

La prison des Baumettes arbore sur les hauteurs de ses murs d’étonnants reliefs méconnus des marseillais. Il s’agit en fait de plusieurs sculptures de l’artiste Antoine Sartorio qui représentent les pêchés capitaux, datant de 1938 ! Dans un style art déco ces allégories montrent respectivement la colère qui s’arme d’un couteau et prepare son acte, la paresse qui vit repliée sur elle-même, l’avarice qui ne songe qu’à preserver l’or de son coffre, la gourmandise qui est représentée par un ivrogne affalé sur sa gourde, l’orgueil qui se regarde dans un miroir à côté d’un paon (symbole de la vanité), l’envie qui ronge ses ongles, et enfin la luxure représentée par Eve qui hésite à cueillir le fruit du péché.

Le plus vieux café de France est Marseillais

Le plus vieux café de France

Et oui, c’est bien à Marseille que fut ouvert le premier établissement à servir du café ! Importé en France à partir de 1644 par un navire venant d’Alexandrie, le café était surnommé à l’époque « le vin d’Arabie ». Au début, le « remède excitant », tel qu’il était qualifié par les médecins, fut plutôt boudé par les phocéens : trop cher, trop amère, trop exotique ! Ce n’est qu’en 1671, après avoir converti de nombreux notables et commerçants marseillais au arômes du café, qu’un Arménien du nom de Pascali ouvra à deux pas Vieux-Port la « Maison du Café », qui devint un peu plus tard le “Café Phocéen” ! What else ?

L’origine de la sardine qui boucha le port

La légende de la sardine qui boucha le port de Marseille

Tout le monde connaît la remarque qui révèle une exagération de langage d’un Marseillais : “C’est la sardine qui bouche le port”. Mais savez-vous d’où cela vient précisément ? En fait, cette expression populaire fait référence à un évènement historique bien réel… En 1790, un navire portant le nom d’Antoine de Sartine (du nom d’un ministre de la Marine de Louis XVI), fit naufrage dans le chenal de l’entrée du Vieux-port de Marseille, ce qui empêcha pendant un certain temps l’accès et la sortie à tout navire. Progressivement, le “t” de Sartine fut remplacé par un “d” et cela donna naissance à la fameuse légende du poisson géant qui aurait obstrué l’embouchure du port !